CePiCOP - 21.05.2024 - Blé dur : apport d’azote complémentaire et protection de l’épi
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Céréales
Dans les parcelles suivies, les blés durs sont entre le stade début épiaison (BBCH 51) et le stade début floraison (BBCH 61) pour les variétés les plus avancées. Entre ces deux stades de la culture, il est intéressant d'appliquer une fraction supplémentaire, par rapport au blé tendre, de minimum 30 unités d'azote. L'objectif de cet apport complémentaire n'est pas d'augmenter le rendement mais d'améliorer la teneur en protéines du grain. En effet, en blé dur l'objectif premier est d'avoir une teneur en protéines supérieure à 13,5%. Ce taux élevé de protéines permet d'avoir une bonne qualité technologique du grain ainsi que de diminuer le risque de formation du mitadinage. Le mitadinage est le processus par lequel le grain devient farineux au lieu d'être vitreux. Ce phénomène se produit lorsque la saison des récoltes est pluvieuse principalement à J-10. Un grain de blé dur doit être vitreux afin de maximiser la production de semoule lors de son broyage.
La météo pluvieuse que nous rencontrons actuellement incite à la plus grande prudence concernant la protection fongique de la culture. Un traitement fongicide à l'épiaison voire à la floraison est recommandé afin de diminuer au maximum les risques de fusarioses de l'épi et de formation des mycotoxines DON dans le grain récolté. La liste des produits agréés pour la culture du blé dur est disponible dans les pages jaunes du Livre Blanc Céréales ou sur Phytoweb.
Une bonne qualité du grain du blé dur est indispensable pour une bonne valorisation de la récolte.
Groupe « Blé dur », W. Meza