CePiCOP - 24.04.2018 - Situation maladies en escourgeon
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Résumé
La pression en maladie est relativement faible mais les maladies sont bien présentes. Il faut donc bien surveiller ses parcelles. Si le stade dernière feuille étalée (BBCH39) est atteint, une protection devrait donc être envisagée.
Avancement des cultures
Le stade dernière feuille étalée (BBCH39) est atteint dans la plupart des parcelles et proche de l’être dans les autres.
Pression en maladies
L’helminthosporiose, bien que présente, est souvent peu préoccupante. En effet, elle est observée dans 11 des 13 parcelles du réseau mais ne touche les F-2 que dans quatre parcelles seulement. Dans deux de celles-ci, à Pailhe et Kemexhe, la fréquence d’infection n’atteint que maximum 5% sur Quadriga et Tonic (variétés résistantes, au stade 37 et 39 respectivement), et la gravité des symptômes est également très faible, ne dépassant pas le pourcent.
La situation des parcelles à Assesse et à Namêche est différente. Respectivement emblavées avec Quadriga et Tonic et toutes deux au stade 33, 15% des F-1 sont touchées pour la première et 35% des F-2 pour la deuxième.
La rhynchosporiose est présente sur le bas des plantes dans 10 parcelles du réseau. Sa fréquence ne dépasse cependant pas 10% des plantes. Les sensibilités variétales ne sont pas marquées.
La rouille naine est présente partout sauf à Assesse et Namêche. Elle est présente sur moins de 50% des plantes dans tous les cas et ne touche que les F-2 au maximum.
L’oïdium n’est pas signalé à l’exception de 5 parcelles à Pailhe, Milmort et Kemexhe. 30% des F-2 du Rafaela sont touchées à Pailhe, dans les autres cas seul le bas des plantes présente des symptômes d’oïdium.
Recommandations
Même si la pression en maladie est faible actuellement, la protection fongicide devrait être envisagée dans les parcelles ayant atteint le stade dernière feuille étalée (BBCH39). Ce stade est atteint dans la plupart des parcelles. En effet, les résultats des dernières années montrent qu’un traitement unique au stade dernière feuille s’avère indispensable quelle que soit la variété. Dans ce cas, l’utilisation de chlorothalonil permettra de lutter contre une éventuelle future pression de ramulariose qui n’est pas encore présente.
Pour les parcelles qui ont été traitées au stade 31, il est souhaitable de respecter un délai de trois semaines avant l’application du deuxième traitement. De cette manière, le premier traitement est mieux rentabilisé et la protection est étalée sur une plus longue période.
Coordination scientifique : Groupe « maladies », A. Legrève, M. Delitte