CePiCOP - 24.09.2019 - CÉRÉALES - 24 septembre 2019 (C23)

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Au moment des premiers semis, il est bon de se rappeler que c’est durant l’automne que se gère les adventices. En effet, c’est à ce moment que la majorité des mauvaises herbes va germer et croître.

A l’automne, les adventices étant jeunes et peu développées, limiter leur développement est facile et économique.

En revanche, au printemps, les adventices ayant passé l’hiver sont trop développées et la culture, généralement dense et vigoureuse, diminue l’efficacité de la lutte (effet parapluie,…). Des rattrapages printaniers sont néanmoins possibles et quelquefois nécessaires.

C’est à l’automne qu'il est conseillé d’intervenir pour limiter le développement des adventices.

 

Voir la liste des traitements herbicides remises à jour récemment :

12 sept. 2019 Les additifs HerbAdd.pdf
16 sept. 2019 En pré-émergence de la céréale HerbPreC.pdf
16 sept. 2019 idem ci-dessus, uniquement pour épeautre HerbPreEp.pdf
16 sept. 2019 De la levée au début tallage HerbLTalC.pdf
16 sept. 2019 idem ci-dessus, uniquement pour épeautre HerbLTalEp.pdf
16 sept. 2019 Du début tallage au gonflement de la gaine HerbTalDFC.pdf
16 sept. 2019 idem ci-dessus, uniquement pour épeautre HerbTalDFEp.pdf

 

Date limite d'utilisation "produits céréales" LiquidationStock.pdf … Avec notamment la fin de : AGROXONE 750 ; ALISTER ; ATLANTIS WG ; BACARA ; CALIBAN DUO ; CALIBAN TOP ; COSSACK, …

Une fois la date limite d’utilisation dépassée, le produit devient un produit phyto non utilisable (PPNU) et est à ranger comme tel dans le local phyto.

Consulter les listes des produits phyto autorisés en céréales : ici 

Coordination  scientifique : F. Henriet

 

Lorsque les conditions sont bonnes pour les semis, la tentation est souvent grande de commencer les semis trop tôt, avant la date recommandée pour les céréales.  Cependant, semer trop tôt, c’est mettre sa culture en danger. Cela accroît le risque de transmission et de développement de maladies, d’enherbement, de dégât de gel, de verse et de transmission de viroses. Cela augmente donc vos coûts.

La période recommandée pour le semis de l'escourgeon se si­tue de fin septembre à début octobre

Une date plus précoce ne se justifie pas car elle risque d’entrainer un tallage excessif en sortie d’hiver, des attaques fongiques dès l'automne, des risques plus élevés de transmissions de viroses par les pucerons, un développement plus important des adventices et une sensibilité accrue au gel.

En retardant le semis, la levée est plus lente et peut demander 15 à 20 jours.  Il se peut alors que l'hiver survienne avant que la culture n'ait atteint le stade tallage.  Une moins bonne résistance au froid est alors à craindre.  A cet inconvénient s'ajoute une réduction de la période consacrée au développement végétatif et génératif avec comme conséquence éventuelle une culture trop claire.

La période recommandée pour le semis de froment débute à partir de mi-octobre

Coordination  scientifique : Groupe «phytotechnie», B. Bodson, R. Blanchard

A l’heure des semis, le risque jaunisse nanisante est actuellement faible, peu de pucerons, pas de virus détecté actuellement. Les avertissements vont reprendre afin de suivre l’évolution de la pression en jaunisse nanisante et ce dès la levée des escourgeons.

Variétés  tolérantes aux virus

En lutte intégrée, la variété est un des 1er leviers. L’assortiment de variétés tolérantes d’escourgeon se développe :

  • Les variétés tolérantes à la jaunisse nanisante de l’orge sont COCCINEL, DOMINO, HIRONDELLA, MARGAUX, NOVIRA, LG ZEBRA, PARADIES et RAFAELA. Dès lors, même si des pucerons y étaient observés en grands nombres, ces variétés ne justifieraient aucun traitement insecticide.

Coordination  scientifique : Groupe « ravageurs », M. De Proft, G. Jacquemin

 

La date du 30 septembre constitue la date limite pour :

  • Implanter des Surface d’Intérêt Ecologique (SIE) couvertures hivernales sur les parcelles non concernées par l’obligation d’implanter des CIPAN (PGDA) ;
  • Epandre du fumier de bovins et du compost sur des terres arables et les prairies en zone vulnérable.

Les mélanges utilisés en SIE doivent être composés de 2 espèces appartenant à 2 familles botaniques différentes. En cette fin de mois de septembre, les semis conseillés concernent les mélanges de graminées et de légumineuses hivernales (avoine d’hiver ou seigle, en mélange avec du trèfle incarnat, de la féverole, du pois fourrager ou de la vesce d’hiver). La saison est trop avancée pour de la moutarde. Dans le cadre des SIE, le couvert doit rester en place 3 mois minimum avant d’être détruit par voie mécanique ou naturelle. La destruction chimique est uniquement autorisée à partir du 16/02, de même que l’apport éventuel de fertilisation minérale pour une production de fourrage au printemps.

Les espèces adaptées et les densités de semis sont sur le module suivant : « Choix de couverts » de PROTECT’eau

La période d’interdiction d’épandage de fumier et de compost sur terres arables et les prairies d’une durée de 6 semaines, ne s’applique qu’en zone vulnérable. Les épandages de fumier et de compost peuvent reprendre à partir du 16 novembre.

Plus d’informations : www.protecteau.be ou info@protecteau.be

Vous n’avez pas de phytolicence, comment l’obtenir ?

Si vous disposez d’un diplôme reconnu pour l’obtention de la phytolicence qui date de moins de 6 ans, vous pouvez introduire une demande via le site internet du SPF santé public : www.phytolicence.be. La liste des diplômes reconnus se trouve sur ce même site internet.

Si vous ne disposez pas d’un diplôme reconnu, l’obtention de la phytolicence est alors conditionnée à la réussite d’une évaluation. Une formation initiale peut être suivie au préalable mais ne constitue pas un prérequis obligatoire à l’évaluation. La durée de cette formation initiale varie selon le type de phytolicence souhaité. Elle sera de 16h pour acquérir une NP ou une P1, de 60h pour une P2 et de 120h pour une P3.

Si votre diplôme est reconnu mais date de plus de 6 ans, vous devez soit réussir une évaluation, soit suivre plusieurs séances de formation continue. Le nombre de séances varie selon le type de phytolicence concerné. Il sera de 2 pour la NP, 3 pour la P1, 4 pour la P2 et 6 pour la P3. La durée minimale d’une séance est de 2h.

La durée de validité de la phytolicence est de 6 ans à partir de la date d’obtention de celle-ci. Pour la renouveler, vous devez avoir suivi des modules de formation continue durant cette période. Comme indiqué plus haut, il s’agit de séances de minimum 2h et leur nombre varie en fonction de la phytolicence concernée (comme indiqué précédemment : 2 pour la NP, 3 pour la P1, 4 pour la P2 et 6 pour la P3).

Vous avez des questions concernant la phytolicence ?

La cellule phytolicence de l’asbl CORDER est là pour répondre à vos questions.

N’hésitez pas à contacter à info@pwrp.be ou au 010/473754 tous les jours entre 9h et 17h.

 


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