CePiCOP - 10.04.2018 - CÉRÉALES - 10 avril 2018 (C05)

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Vous trouverez les listes des produits autorisés en céréales réalisées à partir des données du Phytoweb, dont récemment remis à jour : une mise à jour du 09 avril de la liste des régulateurs de croissance autorisés est disponible via ce lien : Cliquez ici

Coordonnateur CePiCOP et CADCO : X. Bertel (081/62.56.85), visitez notre site : www.cadcoasbl.be

 

Résumé

La majorité des parcelles est actuellement au stade 1er nœud. L’helminthosporiose et la rhynchosporiose sont observées dans quelques champs mais le niveau d’infection ne nécessite pas de traitement. Seule la présence de la rouille naine sur certaines parcelles peut être préoccupante.

Avancement des cultures

Ce lundi 09 avril, 31% des parcelles du réseau ont atteint le stade phénologique « épi 1cm » (BBCH 30) et un quart des parcelles est au stade « 2ème nœud » (BBCH 32). Plus de la moitié des parcelles sont au stade « 1er nœud » (BBCH 31).

 

Pression en maladies 

Lhelminthosporiose est observée à Ath, Béclers et Tinlot, soit dans 9 des 13 parcelles du réseau CADCO. Dans ces parcelles, elle est visible sur la F-2 à des fréquences inférieures à 10%, même sur variétés sensibles. Le pourcentage de surface foliaire touché est très faible dans tous les cas.

La rhynchosporiose est présente dans 12 des 13 parcelles, mais la proportion de plantes touchées est faible (maximum 8% des plantes observées et seulement sur les F-2 ou dans le fond de végétation). Cette maladie n’est donc pas préoccupante pour l’instant.

La rouille naine est présente dans le Hainaut à Ath et Béclers :  plus de 50% des F-2 sont touchées sur les variétés sensibles ou moyennement tolérantes. Dans la région de Liège, cette maladie a été observée sur les F-2 de variétés sensibles (10 à 35%) à Tinlot et Kemexhe ou dans le fond de végétation à Milmort sur variété tolérante. Cette maladie n’a pas été observée dans nos parcelles à Assesse et Namêche.

L’oïdium est observé dans 10 des 13 parcelles du réseau, mais seulement dans le fond de végétation ou sur 3 à 4% des F-2. Cette maladie n’est donc pas préoccupante à ce stade.

 

Recommandations

L’état sanitaire des parcelles du réseau d’observation est en général assez bon. Seule la pression en rouille naine dans certaines parcelles, en particulier dans le Hainaut, pourrait être préoccupante et nécessiter un traitement au stade 31. En effet, rappelons que pour lutter contre les maladies fongiques de l’escourgeon, un traitement unique au stade dernière feuille étalée (BBCH 39) est la solution généralement la plus adaptée.  Pour les parcelles ayant atteint le stade 1er nœud (BBCH 31), un traitement peut néanmoins être envisagé si la variété emblavée est fortement sensible à une maladie présente dans le champ au-dessus d’un seuil de nuisibilité. Dans le cas de la rouille naine, ce seuil est atteint si plus de 10% des trois dernières feuilles sont atteintes pour les variétés sensibles et plus de 50% des trois dernières feuilles sont atteintes pour les variétés tolérantes. 

Coordination scientifique : Groupe « maladies », A. Legrève, M. Delitte

 

 

EN ESCOURGEON

Régulateur

Le développement des cultures d’escourgeon est un peu en retard par rapport aux années précédentes, même si les plus avancés sont au stade 2 nœuds.

Des traitements régulateurs sont déjà  réglementairement possibles, il faut cependant ne pas perdre de vue que les traitements les plus efficaces sont ceux effectués plus tard dans le développement de la culture (stade dernière feuille).  Un traitement à ce stade précoce implique souvent de devoir revenir plus tard au stade dernière feuille. Compte tenu du prix des céréales et du retard de développement de la culture, un programme de deux traitements « régulateur » n’est pas conseillé.

 

EN FROMENT

Fumure et régulateur

Seuls les semis de début octobre  et les variétés les plus  précoces  sont au stade « épi à 1 cm », les autres n’atteignent pas encore ce stade.

Lorsque  la culture sera bien au stade redressement, il y a lieu de penser à apporter la deuxième fraction de la fumure azotée  et à appliquer le traitement régulateur.

Coordination  scientifique : Groupe « phytotechnie », Bernard Bodson et Benjamin Dumont


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