Céréales
Les analyses virologiques pratiquées sur les pucerons collectés dans les champs montrent qu’une proportion assez faible d’entre eux sont porteurs du virus.
De nos observations il ressort qu’il n’y a pas de risque pour :
- les escourgeons traités à partir de la mi-octobre. L’infestation y est les plus souvent nulle, rarement elle atteint un maximum de 8 % de plantes occupées ce qui est peu (compte tenu de la proportion de virulifères).
- les parcelles issues de semences traitées avec un néonicotinoïde (Argento, Gaucho duo)
- les froments dont l’infestation est faible. Le maximum observé est de 5 % de plantes occupées ce qui
- est peu.
- les deux variétés d’escourgeon tolérantes à la jaunisse nanisante de l’orge: RAFAELA et DOMINO qui ne justifient aucun traitement insecticide, même si la pression de la jaunisse est forte.
Dans les rares cas ou l’infestation dépasserait 10 % des plantes, il n’y aurait pas d’urgence à traiter, mais il conviendrait d’éviter de se laisser surprendre par les pluies dans des terres difficiles d’accès. Dans nos réseaux d’observation, ce cas de figure ne se rencontre que dans un seul champ d’escourgeon (12% de plantes occupées) n’ayant pas été traité à la mi-octobre.
Réalisé grâce au concours et au soutien de nos partenaires
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