Observations du vendredi 18 mai 2018
Réseaux : 20 parcelles réparties dans les localités suivantes : Hainaut (Ath, Melles), Liège (Eben-Emael, Fexhe-slins, Les-Waleffes, Pailhe), Brabant Wallon (Jandrain) et Namur (Anthée, Assesse, Biesmerée, Ciney, Clermont, Foy notre Dame, Franc-Waret, Gembloux, Hanret, Meux, Rhisnes, Saint-Gérard, Stave)
Pucerons et criocères
Les populations de ces deux insectes sont faibles et ne nécessitent aucune intervention : de 0 à 8 pucerons par 100 talles et de 0 à 48 larves de criocères pour 100 talles.
Cécidomyie orange : Jusqu’à présent, les émergences de cécidomyie orange, répondant aux petites pluies éparses d’avril, ont été très limitées. En revanche, les fortes pluies des deux derniers jours d’avril ont vraisemblablement induit la nymphose d’une forte proportion de la population de cécidomyie orange, et une grosse vague d’émergence est attendue d’ici dans les tout prochains jours.
Emergences massives + début d’épiaison = scénario à risque
La météo prévoit une semaine douce et plutôt humide ; le vent devrait être faible. Ces conditions conviennent à l’activité de la cécidomyie orange. Tous les éléments du risque semblent donc réunis pour que le froment soit soumis à des attaques importantes de ce ravageur dans les prochains jours.
Dans ces conditions, il est vivement recommandé de se tenir prêt à effectuer un traitement insecticide aussitôt que des vols significatifs auront été observés. Selon les régions, leur déclenchement peut varier de deux à trois jours.
L’observation de la cécidomyie est impossible en pleine journée. Il faut aller au crépuscule, passer une baguette tenue horizontalement à hauteur des épis. Cette opération dérange les femelles occupées à pondre, et on peut en estimer le nombre. Si plus d’une vingtaine d’insectes s’envolent / m², un traitement insecticide est recommandé.
Voir ici la liste des variétés résistantes
Coordination scientifique : Groupe « ravageurs », S. Chavalle et M. De Proft